Difficile de trouver un sujet avec une lettre comme le X, surtout que je l'ai déjà fait trois fois auparavant... Après bien des hésitations, je vous propose un zoom sur les individus inconnus de nos arbres, que l'on note souvent X.
J'ai identifié 3 cas de figure où un individu peut être noté X dans un arbre généalogique.
Tout d'abord, il y a les personnes dont on ne sait situer les liens familiaux que par rapport à une personne "pivot" dont ne connait pas complètement.
Par exemple, Benoit LAROCHE est témoin au décès de Jeanne VILLECOURT épouse de Luc MALATIER, et il est indiqué gendre de la défunte. J'ai donc créé une fiche "X MALATIER", épouse de Benoit LAROCHE et fille de Luc MALATIER et Jeanne VILLECOURT.
Cette situation n'est que transitoire, le temps que je mette la main sur l'acte de mariage qui me donnera l'identité de cette X.
De la même façon, j'ai créé une fiche "X GRANDPREY" pour le père de François et Anne GRANDPREY. Ils sont frère et sœur d'après plusieurs actes que j'ai pu consulter, mais je n'ai pas encore trouvé leur baptême ou leur mariage pour redonner un nom à leurs parents.
Deuxième cas de figure, les enfants nés de père inconnu. Seule la mère est identifiée sur l'acte de naissance, ce qui laisse présager que toute une branche va manquer dans notre arbre. L'identité du père est alors remplacée par un X.
Parfois, l'enfant est reconnu ultérieurement, lors du mariage de sa mère la plupart du temps. Qu'il soit père biologique ou non, on n'en a jamais la certitude, mais j'enregistre toujours le conjoint comme père à la place du X.
Plusieurs cas dans mon arbre :
- Marguerite BRETON qui eut deux enfants naturels et mourut célibataire
- Antoine AUBURTIN, fils naturel de Barbe AUBURTIN, né en 1822. Quand sa mère se maria en 1830 avec Dominique PIERREJEAN, Antoine ne fut pas légitimé.
- Claude Jacques JACQUOT PREAUX né en 1786 qui fut reconnu 3 ans plus tard lors du mariage de ses parents.
Le dernier cas d'utilisation du X est celui des enfants abandonnés, indiqués dans les actes "de père et mère non connus". Là, l'espoir de pouvoir remplacer un jour ces X par une identité réelle est bien mince pour ne pas dire inexistant. Ce sont deux branches qu'on ne pourra pas remonter.
J'avais parlé il y a quelques années d'Isabelle MATEY, l'une de mes ancêtres directes, abandonnée à Nancy dans les années 1830.
J'ai aussi le cas Pélagie SCHENEDERINE qui est dite de père et mère non connus dans son acte de mariage en 1810.
Au fait, quelqu'un aurait une idée de ce qui a pu passer par la tête de l'officier d'état-civil pour l'affubler d'un nom pareil ?
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