jeudi 4 juin 2015

D comme... Denise

Notre cousine Denise, surnommée "Pomme" par ses proches, est décédée le 15 février dernier, dans sa quatre-vingt-onzième année. Avec elle, c’est le dernier témoin de tout une partie de notre histoire familiale qui s’en va.




Denise est née en 1924 à Châtillon-sur-Indre, fille de Lucien POGNEE et de Marguerite CHAILLET.
Elle vécut quelques années à Aumale en Algérie, où son père, capitaine vétérinaire, était en garnison. C'est là qu'elle côtoya le futur acteur Jean-Claude Brialy, dont le père était officier.

Après le décès accidentel de son père, Denise revint en France avec sa mère, d'abord à Dombasle, puis à Nancy. Elle y fit ses études et obtenu le CAPES de français-latin-grec tout en travaillant comme professeur remplaçant. Après 6 années à Lunéville, elle passa toute sa carrière à Nancy au Lycée Chopin.

Célibataire, Denise a vécu avec sa maman jusqu'à son décès en 1993. Elles passaient leurs étés à Esbarres, près de Dijon, dans la maison dont Denise avait hérité de sa grand-mère paternelle. Elles y retrouvaient leurs cousins, recevaient leur famille et leurs amis. Esbarres étant idéalement située sur la route des vacances, nous y faisions régulièrement une halte de quelques heures, et y avons oublié nombre de vestes ou gilets, que nous étions "obligés" de venir chercher au retour…


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Eglise d'Esbarres (Wikimedia Commons)

Quand nous parlions de Denise, nous la présentions comme une cousine de ma grand-mère. C’était presque vrai : en fait, nous étions liés par une adoption et un remariage. Vous allez voir, c’est assez simple : ma fille Elise de 9 ans connaît ce lien par cœur.

La grand-mère maternelle de Denise, Clémentine AUBURTIN épouse CHAILLET, avait été élevée et adoptée par sa tante maternelle Clémentine AUBURTIN veuve de Nicolas CABAILLOT. Vous suivez ?

Mon arrière-grand-mère Lucie MERKLEN, veuve d'Albert PRUDHOMME, se remaria avec Emile CABAILLOT, fils d'un cousin germain de Nicolas. Vous suivez toujours ?

Bref, Denise n'avait pas d'ancêtre en commun avec nous, mais elle faisait partie de notre famille.

Depuis de longues années, des liens étroits s'étaient tissés entre Denise, Marguerite et mes grands-parents FOURNIER, et ces liens ont perduré jusqu’à ma génération.

J'ai vécu pendant quelques années à Dijon, et je suis donc venu très souvent à Esbarres. A cette époque, je commençais ma généalogie, et j'ai proposé à Denise de creuser notre lien de parenté, que l’on ne connaissait pas encore précisément. De fil en aiguille j'ai travaillé sur la totalité de son ascendance.

Denise avait une excellent mémoire, et elle était très bavarde. Elle ne s’est donc pas fait prier pour raconter ses souvenirs et nombre d’anecdotes sur mes grands-parents.

Il reste deux mystères que je n’ai pas réussi à élucider avant son décès :

  • Qui est le mystérieux Jean MARLIEN-MATHEY inhumé dans la tombe de ses grands-parents paternels à Esbarres ?
  • Où est décédée sa « vraie » arrière-grand-mère Stéphanie PETIT épouse AUBURTIN ?

J’espère que je trouverai la réponse à ces épines généalogiques un jour prochain.

2 commentaires:

  1. Tu rends un bel hommage à Denise, et ton travail de recherches continuera à l'honorer. Bravo.

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